BIOGRAPHIE
La mezzo-soprano Mathilde Legrand est appréciée tant pour sa vivacité scénique que pour son timbre riche et velouté. Elle interprète une grande diversité de répertoire qu’elle aime explorer musicalement et scéniquement.
Formée à la Chapelle Reine Elisabeth en Belgique (avec José Van Dam et Sophie Koch), ainsi qu’à l’Opéra Studio de Berne et à la Schola Cantorum de Bâle, la chanteuse a pu poursuivre son travail vocal lors de masterclasses auprès de Bernarda Fink, Florian Sempey, Elène Golgevit, Margreet Honig, Ludovic Tézier, Yann Beuron, Véronique Gens, Karine Deshayes, Regina Werner et Andreas Scholl.
Ces dernières années, on a pu l’entendre sur les scènes lyriques de l’Opéra de Monaco et Trieste (Mme Balandard, Mr Choufleuri, J. Offenbach), à Périgueux (Flora, La Traviata) à l’Opéra de Bienne-Soleure (Musico, Viva la Mamma, G. Donizetti et Antonia, The Man of La Mancha, Leigh) ainsi qu’au Semperoper de Dresde (La dama disincantata, Alcina, F.Caccini). Au sein de l’opéra studio de Berne, elle interprète Ottavia (L’incoronazione di Poppea, C. Monteverdi); Lisetta (La Frascatana, G. Paisiello) et Adelberto (Ottone, G. F. Haendel).
Suite à ses études à la Scola Cantorum de Bâle, elle a l’occasion régulière d’interpréter la musique baroque avec des ensembles dédiés à ce répertoire. On a ainsi pu l’entendre dans des versions concertantes de Juditha Triumphans de Vivaldi ( rôle d’Abra, orchestra La Cetra, A. Marcon), et Motezuma de Vivaldi (rôle de Ramiro, orchestre Atlante, M. Form), en récital dans le cadre du Festtage Alte Musik Basel, ainsi que dans plusieurs concerts de l’ensemble I pizzicanti dont une tournée de pièces pour chalumeau et voix en Albanie.
Elle est demandée dans le domaine de la musique sacrée et le répertoire de concert ; elle collabore ainsi avec plusieurs orchestres en France et à l’étranger. Elle a ainsi chanté le Gloria de Vivaldi (Sinfonietta Zürich, J.T. Santos); la Symphonie Chorale de Beethoven (Orchestre de Picardie, J.C. Casadesus); la Messe en Ut de Mozart (Ensemble Sequentiae, M. Bonin); le Stabat Mater de Rossini (Orchestre de la Sorbonne, S. Taillard) le Requiem de Duruflé (Ensemble Sequentiae, M. Bonnin); le Stabat Mater de Pergolèse (Festival de Pâques, Bienne-Soleure); la Messe en Si de J. Haydn (Cantate Basel, T. Von Arb) ; le Requiem de Gounod (Festival de St Malo, L. Ronzon) et la Passion selon St Jean (Ensemble Sequentiae, M. Bonin).
Mathilde Legrand est également animée d’une profonde passion pour la forme du récital, pour lesquels elle aime rechercher sur le plan musicologique et présenter des répertoires méconnus dont les intérêts musicaux sont importants. Ainsi, elle s’est produite en récital au Bozar de Bruxelles avec la pianiste Marie Datcharry, à l’Eté Musical de Barfleur avec Eloy Orzaiz, au Petit Palais à Paris aux cotés de Federico Tibone ainsi qu’au festival de Lenk en Suisse accompagnée par Jens Fuhr. Au sein de la chapelle Reine Elisabeth, elle collabore à de nombreuses reprises avec Philippe Riga. Elle continue d’explorer ce répertoire en duo avec Judith Chlasta et Zoé Hoybel.
Mathilde Legrand a bénéficié d’une formation riche et variée qui l’a amenée dans de nombreux pays tels que la Suisse, l’Autriche, l’Italie, le Canada, l’Angleterre et l’Allemagne. Ce parcours lui offre la maîtrise courante des langues anglaise, italienne et allemande.
Elle a bénéficié lors de ses études du soutien de la fondation Marie-Louise, ainsi que de la fondation Lyra, toutes deux suisses.
PRESSE
« Quelle révélation ! Une voix d’une ampleur, d’une puissance et d’une profondeur étonnantes, une musicalité, une articulation et une accentuation remarquables, une aisance dans toute la tessiture et, pour couronner le tout, un timbre chatoyant et envoûtant. »
» Le Pie Jesu est confié à la mezzo-soprano Mathilde Legrand. Sa voix, davantage déployée, est chaude, le medium chatoyant, légèrement vibré, proche du timbre d’une contralto, dégageant lyrisme et expressivité dans un phrasé soigné. »
« La mezzo-soprano Mathilde Legrand n’a qu’un petit rôle dans cette opérette (une des invitées prétentieuses de Choufleuri), mais elle l’incarne avec panache, ayant un talent indéniable pour les rôles comiques un peu outrés. »
« tandis que Mathilde Legrand, en Invitée, fait virevolter une voix chatoyante et prometteuse »
« La mezzo Mathilde Legrand déploie le paradoxe d’une voix dense et aérienne à la fois, emplissant avec volupté l’espace sans effort superflu, comme une brume. Le timbre sombre et velouté s’accommode à merveille du texte de Baudelaire et des arpèges rêveurs de la mélodie de Duparc. Après un travail sur le texte, le résultat magnétise encore davantage le public, qui voit la jeune chanteuse et sa professeure sculpter ensemble le phrasé au mot à mot.«
REPERTOIRE
Rôles interprétés sur scène
Ottavia et Amore (L’incoronazione di Poppea, C. Monteverdi)
Dama disincantata (La liberazione di Ruggiero, F. Caccini)
Adelberto (Ottone, G.F. Haendel
Lisetta (La frascatana, G. Paisiello)
Il musico (Viva la Mamma, G. Donizetti)
Flora (La Traviata, G. Verdi)
Suzanne (Un Mari à la Porte, J. Offenbach)
Mme Balandard (Mr Choufleuri, J. Offenbach)
Antonia (The Man of la Mancha, M. Leigh)
Répertoire chanté en concert
Musique sacrée
Marc Antoine Charpentier, Te Deum
J.S. Bach, Passion selon St Jean
G.B. Pergolesi, Stabat Mater
Antonio Vivaldi, Abra (Juditha Triumphans)
Gloria
W.A. Mozart, Messe du Couronnement
Grande Messe en Ut
Requiem
G. Rossini, Stabat Mater
M. Duruflé, Requiem
Mélodies et lieder (cycles)
Gioacchino Rossini, La regata Veneziana
Robert Schumann, Frauenliebe und leben
Sechs Gedichte op. 107
Richard Wagner, Wesendonck Lieder
Guy Ropartz, Intermezzo d’après Heinrich Heine
D. Chostakovitch, Sept romances sur des poèmes de Bloch, op.127
J. Haydn, Scena di Berenice
W. A. Mozart, Ch’io mi scordi di te
Edvard Grieg, Sechs lieder op. 48
Hector Berlioz, Les Nuits d’Eté
Claude Debussy, Chansons de Bilitis
Alban Berg, Sieben Frühe Lieder
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